L’emploi substantivé de mise, au sens de manière de s’habiller est un néologisme apparu dans les dernières décennies du XVIIIe siècle et dont Rétif fit grand usage, particulièrement dans les Contemporaines. Il s’attira bien des critiques. Notamment en 1785 : le Journal de Paris publia dans son numéro du 10 janvier la lettre d’un « gentilhomme de […]
17 avril 2021 par Françoise Le Borgne |
En mémoire de ma chère Sophie Substantif féminin, du latin inscriptio, « action d’inscrire sur », « inscription ». Attesté dès 1444 (inscripcion), d’abord dans un sens juridique (« s’inscrire comme partie dans un procès ») puis, en 1509, dans le sens de « texte écrit ou gravé » (Alain Rey, Dictionnaire historique de la langue française). Si le nom inscription est d’un […]
17 avril 2021 par Françoise Le Borgne |
Employé comme adjectif, le mot est, dans les dictionnaires, défini par la négative : « Qui n’est d’après aucun modèle. On appelle pensée originale, une pensée neuve, et qui n’a été prise d’aucun auteur » (Dictionnaire de l’Académie, 1762). Nouveau Pygmalion, Gaudet entend façonner Ursule pour en faire la femme la plus en vue de Paris. Il lui […]
2 mars 2020 par Françoise Le Borgne |
« PARANGON n. m. emprunté (XIIIe s.) à l’italien paragone, antérieurement paragono (fin XIIIe s.) « pierre de touche », « modèle » (1516) et « comparaison » (déb. XVIe s.) » (Dictionnaire historique de la langue française, 1993). Le terme PARANGON est qualifié par Furetière, en 1681, de « vieux mot qui désignait autrefois une chose excellente et hors de comparaison », mais […]
2 mars 2020 par Françoise Le Borgne |
Attesté une fois au XVIe siècle, cet adjectif devient à la mode au siècle suivant sous l’influence de l’italien romanesco. « Il qualifie ce qui est merveilleux comme les aventures de roman, une personne exaltée et le genre de sentiments qu’elle a (1628) » (Alain Rey, Dictionnaire historique de la langue française). Ce romanesque, caractéristique des grands […]
25 janvier 2018 par Françoise Le Borgne |
(Substantif féminin. Du latin vaporosus, « plein de vapeur », dérivé de vapor. L’adjectif est substantivé à partir de la fin du XVIIe siècle pour désigner quelqu’un qui souffre de vapeurs, c’est-à-dire d’exhalaisons supposées s’élever du sang jusqu’au cerveau ; Rétif pourrait être l’un des premiers à utiliser le substantif au féminin). « On appelle Vapeurs, au pluriel, lit-on […]
1 février 2016 par Françoise Le Borgne |
(Du latin sal, vers 1150, sel ou substance salée, et vers 1560, tout corps soluble dans l’eau ; chez Rétif, néologisme de sens, entre physique et métaphysique). Fils d’un « pays de grande gabelle », la Bourgogne, où le prix du sel était très élevé, Rétif savait quelque chose de la valeur du sel comme condiment ou conservateur. Mais […]
1 février 2016 par admin |
(Adjectif, du latin nocturnus, « de la nuit », « qui agit la nuit, dans les ténèbres », dérivé de nox, noctis. Attesté depuis 1250). L’adjectif nocturne n’a rien d’un néologisme, mais il bénéficie, dans les dernières années de l’Ancien Régime, de l’intérêt suscité par les Nuits d’Young (Night Thoughts on Life), dont la traduction par Letourneur paraît en […]
1 février 2016 par Françoise Le Borgne |